Migrations

Lancement d’un plan pour améliorer la vie des réfugiés au Kenya

25.04.2025, 13:20

Au Kenya, une loi de 2021 permet aux réfugiées de s’engager dans un emploi rémunéré et dans l’entrepreneuriat pour couvrir leurs besoins de base.

Le Kenya a lancé une initiative visant à améliorer la vie de plus de 830 000 réfugiés et demandeurs d'asile et de leurs communautés d’accueil, en transformant les camps de réfugiés du pays en des installations intégrées.

Dans le cadre de cette initiative, baptisée Shirika, organisation en swahili, les zones d'accueil de réfugiés seront transformées en municipalités afin d'accroître les opportunités économiques, l'éducation, la santé et les services essentiels pour les réfugiés et les communautés locales.

Cette initiative s'inscrit dans le cadre de l'engagement du Kenya envers le Pacte mondial sur les réfugiés voté en 2018 par l’ONU et s'appuie sur des avancées législatives telles que la loi kényane sur les réfugiés promulguée en 2021, a indiqué le HCR, l’agence des Nations Unies pour les réfugiés.

L'initiative Shirika, qui a pour objectif d'améliorer l'intégration des réfugiés, est orchestrée par le gouvernement en partenariat avec les autorités locales et reçoit le soutien d'autres agences des Nations Unies, ainsi que de divers partenaires humanitaires et du secteur privé.

« Le Kenya apporte la preuve que la coopération, l’inclusion et l'espoir sont non seulement possibles, mais aussi nécessaires et bénéfiques pour tous », a déclaré le Haut Commissaire de l’ONU pour les réfugiés, Filippo Grandi, lors du lancement du plan à Nairobi.

Dans son discours d'ouverture, le président kényan William Ruto a réaffirmé l'engagement de son pays à œuvrer pour des solutions à long terme en faveur des centaines de milliers de personnes déplacées vivant au Kenya, souvent depuis des décennies.

Depuis plus de trente ans, le Kenya accueille des réfugiés et des demandeurs d'asile, principalement originaires de Somalie, du Soudan du Sud, du Burundi et de la République démocratique du Congo. Le pays abrite deux des plus grands camps de réfugiés au monde, celui de Dadaab et celui de Kakuma.